La publicité est désormais omniprésente sur les réseaux sociaux, et les utilisateurs de ces plateformes ont appris à les remarquer. Vous aurez beau parfois mettre beaucoup de budget, si la créa ou le concept même de votre publicité ne fonctionne pas, elle sous-performera, et votre CPM sera bien plus élevé.
Alors comment se démarquer parmi tout ces contenus ?
Cette expérience m’a permis de démontrer un constat simple, si la publicité se fond dans la masse, alors elle sera beaucoup plus efficace. S’il y a bien un élément qui défini l’ADN d’internet, ce sont les memes.
Les memes, ce sont des images sociales transmettent un message avec généralement un ton ironique ou humoristique. Qui plus est, s’il pointe du doigt une vérité dans laquelle beaucoup se reconnaissent, alors les cibles auront tendance à le repartager, ce qui le rendra d’autant plus viral. Il existe une infinité de memes, et de possibilité d’utilisation, mais certains sortent souvent du lot dans des vagues de modes, donc il est important de rester à l’affût.
Le meme est aujourd’hui un mode de communication à part entière, même pour une marque, et beaucoup sont friands de ce genre de contenus. Que ce soit sur Facebook, Twitter ou Instagram, ils sont généralement abonnés à des pages qui partagent des memes tous les jours. Bon point pour nous, car il se fondra d’autant plus dans la masse de son feed d’actualité, et l’utilisateur consommera la publicité comme un contenu organique, sans passer le contenu instantanément. Car n’oubliez pas, si on dit que ces images sociales sont virales, c’est avant tout car elles sont partagées en masse, et qui dit partage en masse, dit visibilité gratuite.
Pour l’ISC Paris, nous avions besoin de communiquer auprès des étudiants post-bac et en classe préparatoire, des cibles qui ont besoin d’être rassurées sur le taux d’employabilité après l’école. C’est également un bon moyen de mettre en avant l’élément différenciant de l’école, les entreprises étudiantes : qui « permettent de sortir de l’école avec deux ans d’expérience managériales avant leur 1er job ».
Ça y est, j’ai mon message, il ne me restait plus qu’à trouver le bon meme pour illustrer la situation : quoi de mieux qu’une image issu d’une télé-réalité américaine nommée « American Chopper Argument », dans lequel 2 américains débattent de manière extrême sans s’entendre sur quoi que ce soit. Et voilà notre meme, suivi d’une chute supplémentaire, proposant de résoudre le problème.
Certains auraient tendance à vouloir refaire le meme pour mieux correspondre à la cible. Je pense que c’est une erreur et car on perd le potentiel de l’image originale, que les gens connaissent déjà généralement, car ils ont déjà vu des memes similaires avec un autre message ou dans un autre contexte.
Ce genre de pratique marchera généralement mieux envers des cibles jeunes (15-25 ans), car à l’aise avec ce genre de contenu. En plus de votre ciblage classique, il est bien de cibler des gens avec des centres d’intérêt portés vers la culture web ou qui suit des médias populaires sur internet tel que Konbini, Topito, le Journl du Geek, Demotivateur, etc.
Plus de 30.000 likes sur Instagram, de très bons commentaires ventant le comique du post et de l’originalité de la publicité dans leurs fils d’actualité.
Même s’il est issu de votre imagination, un meme ne reste jamais longtemps le vôtre sur Internet. Par définition, le meme est une image sociale virale. Qui dit viralité, dit partage en masse, dit forcément domaine publique (parfois même au détriment des personnes présentent dans ces memes).
Il ne sera donc pas rare de retrouver votre image publiée par un autre compte, rognant votre message marketing et sans mention à votre marque. Cela été mon cas, 24h après son repartage il est apparu naturellement dans mon feed Twitter.
l’histoire des jobs d’été en 1 image pic.twitter.com/i3JDWWAive
— 𝗡𝘂𝗲𝘃𝗲🇲🇦 (@mvghribi) June 21, 2021
Si ce genre de chose arrivent, l’objectif sera alors de se réapproprier le meme, sans froisser la personne à l’origine du repost (évitons tout de même de transformer la chose en bad buzz !) Il faut agir vite, car chaque seconde passé est une visibilité considérable de perdu. Les statistiques sont impressionnantes, plus de 23.000 retweets, plus de 105.000 j’aimes et une tweet qui a atteint environs 3 millions de comptes. C’est un véritable buzz !
Dans mon cas, cela s’est bien passé, la personne s’est senti gêné du buzz qu’il a généré avec mon image et nous a ensuite crédité en mentionnant notre post Twitter original. Mon conseil, si vous voulez éviter cela serait d’apposer un filigrane léger par dessus l’image sociale (conseil mis en pratique dans le second exemple !)
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